Ça y est, la rentrée est passée avec son cortège de corvées mais aussi de joies et de promesses à tenir. On ressort déjà les pulls … et les bijoux … pour convoquer de la lumière quand celle du jour décline.

De toutes les gemmes il en est une dont je ne me lasse pas : la plus organique, la plus lumineuse et la plus mystérieuse : la perle.

Pour la perle fine, l’intrusion d’un grain de silice (sable) produit une réaction de défense du mollusque qui dès lors secrète une couche de calcite, matière minérale pour isoler le grain et ainsi préserver la vie de l’animal.

Pour la perle de culture c’est la main savante de l’homme qui introduit un nucleus, le processus est le même et le résultat aussi aléatoire… n’est-ce pas la façon la plus élégante de résister à l’agression ?

Sphérique ou baroque, aux teintes sombres et subtiles de celles de Tahiti, dorée au jaune éclatant de celles dite « Gold » natives que des mers du Sud, claires ou foncées, d’eau douce blanche ou rosée … à tous les prix selon leur rareté et leur temps de gestation.