« Ouvert au public »

Le choix d’avoir (ou pas) une boutique.

Je ne me suis pas réveillée un matin en me disant : tiens je vais ouvrir une boutique !

Pas du tout… j’avais l’expérience de la chose (5 ans au Palais Royal) et j’avais dit : plus jamais !

Après une parenthèse de 8 ans à travailler depuis chez moi, en dédiant plus de temps à ma famille et à faire le nègre pour d’autres marques il était temps de reprendre un lieu de travail extérieur et de renouer avec ma créativité personnelle que j’avais entretenue avec des clients fidèles et d’autres glanés de bouche à oreille ou via des salons et évènements éphémères en hôtels.
En 2011, le coworking n’existait pas, les pop-up encore moins et le e-commerce pour les bijoux précieux était à ses prémices avec des paris financiers faramineux, les marques « digitales natives » florissaient sans adresse physique et raisonnait le dogme: le Retail c’est fini, faut faire du digital, Internet « the place to be ».

Me voilà en quête d’un bureau/ showroom comme celui que j’avais eu après le Palais Royal, très vite j’ai réalisé que les gros frais structurels liés à mon métier déjà archi encadré sont les mêmes qu’en ayant « pignon sur rue » : assurance bijoutier, accès sécurisés, télésurveillance, coffre-fort etc…  Autant avoir une boutique, non ? Un genre hybride, mon lieu de travail et d’exposition dans un environnement accessible et élégant, bref que du simple.

J’ai naïvement visé le Marais où sont les ateliers et où je vis depuis 27 ans, mais les loyers extravagants m’ont vite ramenée au principe de réalité, le hasard et le cheminement de ma pensée un peu alambiquée, je le concède, m’ont emmenée Rive Gauche, face à une allée d’arbres et sans trop de voitures (comme au Palais Royal), entre une église et un jardin, Saint-Sulpice et le Luxembourg.

Mais au fait, c’est quoi une boutique ?

Fan de shopping ou pas, voilà quelque chose que tous expérimentent comme une évidence : on passe, on voit un truc, on entre, ou encore, on a entendu ou vu un truc dont on a envie, ou besoin (autre sujet) on se rend dans la boutique pour le voir et l’acheter… ou pas.

Avoir une boutique c’est : des horaires, de l’intendance, c’est attendre le client même quand on a mille choses à faire et besoin d’être concentré, c’est entendre les commentaires plaisants et déplaisants des passants, c’est avoir une vie privée… privée de débuts de soirée et de samedi, etc.

Pourquoi me suis-je entêtée me direz-vous ?

Parce-que je veux croire que « l’expérience client » ainsi pompeusement nommée par les as du marketing est une nécessité, preuve en est : les marques « digital native » multiplient les adresses physiques en centre-ville.

En boutique, vous pouvez voir, toucher, essayer les bijoux et en avoir une idée plus valorisée (enfin j’espère) que par le biais des réseaux ou le site.

J’essaie d’en faire un lieu où se rencontrer, créer du lien auquel j’attribue une valeur souveraine car je pense que c’est de sa qualité dont dépend notre bien-être.

Quand vous entrez chez moi, oui c’est ouvert au public sans restriction certes mais ça n’est pas un lieu public comme certains le croient, c’est chez moi, (cf. la réglementation) vous entrez sur mon lieu de travail, dans ma sphère et mon état de vie, vous entrez avec vos exigences et votre pouvoir d’achat et je me dois d’être disponible et accueillante… Et en vérité ça n’est pas si simple, je le dis avec lucidité et humilité. Mais une boutique c’est aussi des rencontres, des partages et des hasards heureux.

Enfin que seraient les centres-villes sans boutiques ?
Les commerces physiques impactent l’économie et le dynamisme d’une ville, lui confèrent une ambiance distinctive et unique, sans eux le tissus social et même culturel changerait, sans parler de l’attrait touristique qui en serait également altéré.

Dans une newsletter bien faite il faut un CTA (Call to Action), comme je n’ai pas réussi à installer un clic pour vous téléporter rue Bonaparte, voici quelques bonnes raisons de se voir dans la vraie vie :

• Vous avez envie d’une création entièrement dédiée ?

Un bijou rien qu’à vous, fait pour vous et avec vous ? c’est possible !

• Vous avez envie de faire renaître un vieux bijou?

Un de vos bijoux est cassé, démodé ou ne vous plait plus? Ensemble je vous propose de lui redonner vie et une place de choix dans la vôtre.

• Vous avez de l’or à vendre?

Anna Louis rachète vos bijoux cassés en or, débris, pièces et or dentaire au comptant selon le cours du jour. Chaque bijou est testé, vérifié et pesé devant vous, l’or de n’importe quel titre peut être racheté 21kt, 18kt, 14kt ou 9 KT puisqu’il va être fondu et retraité en or 18kt propre aux normes françaises.

• Vous avez envie de voir la sélection de bijoux qui ne sont pas sur le site !

Toutes mes créations ne sont pas forcément sur l’e-shop, je vous réserve quelques surprises!

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